Retour des bas-fonds : après le concert

Samedi dernier, à 20h30, la classe de CM1 de l'école Voltaire et celle de 6^eA du collège André Doucet, accompagnés de leur professeur et de quelques parents, ont assisté à la première représentation d'Ypokosmos, à la Maison de la Musique de Nanterre.

Certains assistaient pour la première fois à un concert. Une première qui méritait un petit article.

Les élèves impressionnés mais ravis de découvrir la création !

Des primaires enthousiastes !

Etonnés, amusés, surpris, fascinés : les élèves de CM1 ne sont pas restés indifférents à la création. Mais tous semblent avoir partagé le même enthousiasme, affirmant que le spectacle leur avait plu voire "beaucoup plu", et regrettant l'absence de leurs camarades qui fêtaient l'Aïd. 

Les primaires, d'abord surpris comme toute la salle par l'ouverture, tout à fait inattendue, ont surtout retenu l'interprétation des "chanteurs": les trois choeurs amateurs ("il y avait une ligne avec des femmes et des hommes et ils ne chantaient pas toujours ensembles"), et les "solistes", dont ils avaient bien identifié les différences et les particularités ("deux vois aiguës et une graveé).

Et c'est avec un sourire complice aux lèvres qu'ils ont reconnu les airs appris en classe, comme "Dhen Se Thelo Pia" et "Mastoura". Laurent Cuniot, le chef d'orchestre ("qui n'avait pas de baguette"!), s'est même retourné vers eux à la fin du concert pour les faire chanter en rappel sur "Dhen Se Thelo Pia".

(Pour lire les vidéos, entrer le mot de passe : rebetiko)

Bien que la complainte "Amanes" ("Hélas!") et les quelques passages instrumentaux "bizarres" en aient laissé certains perplexes, tous ont apprécié le chant en grec, mais également les passages en français, et notamment l'ironique air "Sans les pauvres, pas de salut" interprété par le choeur.

De même, tous ont été attentifs à repérer les différents instruments (le bouzouki, le baglamas, l'accordéon, la contrebasse, le piano et les percussions de chaque côté de la scène), remarquant au passage les éléments musicaux les plus atypiques ("les ballons qui pètent" des percussionistes).

Au final, cette première expérience semble avoir séduit tout le monde. Il n'y a plus qu'à transformer l'essai, ce que de petits ateliers organisés par leur enseignant, Julien Cerbai, devrait révéler prochainement.